Une équipe de physiciens de l’université de Milan, en collaboration avec le Cnr, a développé une nouvelle méthode pour poursuivre des tests diagnostics simples et efficaces pour la détection de maladies infectieuses, tels que l’hépatite B et le VIH. L’étude a été publiée sur Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). La recherche rentre dans le cadre du développement de nouvelles méthodologies d’analyses biochimiques pour la réalisation de dispositifs portables capables d’effectuer une grande quantité d’analyses en peu de temps sans avoir recours à des techniciens spécialisés.

Ces dispositifs pourraient avoir dans le futur un impact important sur les possibilités de diagnostics humains, vétérinaires ou végétales, en agro-alimentaire et en biodéfense. Dans les hôpitaux, chez le médecin ou en pharmacie, ce dispositif permettrait une analyse immédiate en présence du patient. Le principe de base du dispositif consiste à mesurer la lumière réfléchie par un matériau de plastique perfluoré qui devient invisible une fois immergé dans l’eau (les deux composants ayant des indices de réflexion similaires).
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