Le projet MYCOKEY financé par l’UE signale avoir remporté un premier succès dans la mise au point d’une solution plus rapide, plus fiable et plus respectueuse de l’environnement pour détecter la contamination alimentaire.
Les mycotoxines sont des toxines de la famille des champignons qui peuvent coloniser les cultures, notamment dans des conditions humides, infectant la chaîne alimentaire et devenant, par conséquent, fatales pour les humains et les animaux.
Elles ont été liées à plusieurs problèmes de santé dont le cancer, les troubles gastro-intestinaux, urogénitaux, vasculaires, hépatiques et nerveux. On a pu observer que certaines mycotoxines compromettaient le système immunitaire, réduisant ainsi la résistance aux maladies infectieuses. Leur impact se fait également ressentir au niveau des pertes économiques engendrées, dues à une productivité animale réduite et à une baisse des échanges.
Malgré de nombreuses années de recherche, et l’introduction de procédures de meilleure pratique tout au long de la chaîne alimentaire, les mycotoxines continuent de poser problème. Ce problème s’inscrit dans le contexte plus vaste de l’impact croissant du changement climatique sur la production agricole et des besoins d’une population mondiale croissante en sources alimentaires fiables. Le projet MYCOKEY financé par l’UE a été mis en place pour développer des solutions intégrées de gestion efficace et durable des mycotoxines tout au long des chaînes alimentaires pour l’homme et l’animal. Le projet se concentre sur le maïs, le blé et l’orge – les cultures habituellement touchées – en Europe et en Chine, cette dernière enregistrant une contamination croissante et cherchant donc des moyens de protection similaires à ceux de l’UE.
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