Des chercheurs financés par l’UE comprennent mieux pourquoi certains bébés présentent très tôt un eczéma atopique.
Une étude soutenue par deux projets financés par l’UE a découvert deux facteurs clés qui augmentent le risque de dermatite atopique (ou dermite du nourrisson) chez les bébés.
Il s’agit d’une prédisposition de la mère envers certaines réactions d’allergie (état d’atopie) et une proportion élevée de graisse corporelle chez le nouveau-né.
La dermatite atopique (ou eczéma atopique) est une inflammation cutanée qui se traduit par des démangeaisons et une peau rouge, enflée et craquelée. Beaucoup de personnes atteintes développent plus tard le rhume des foins ou de l’asthme. Les chercheurs espèrent qu’une détection précoce des personnes à risque pourrait accélérer la mise en place de mesures préventives.
Les résultats de l’étude ont récemment été publiés dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology. Les chercheurs étaient soutenus par les projets ODIN (Food-based solutions for Optimal vitamin D Nutrition and health through the life cycle) et IFAAM (Integrated Approaches to Food Allergen and Allergy Risk Management). Depuis 2013, ces deux projets financés par l’UE ont cherché à développer les connaissances scientifiques reliant la nutrition et la santé.
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