L’augmentation significative de l’espérance de vie (85 ans chez les hommes et 89 ans chez les femmes, dans les pays développés) s’accompagne d’une augmentation significative de l’incidence des pathologies neurologiques. Or, le développement de nouveaux traitements reste un processus long et difficile dans la mjorité des domaines médicaux. En revanche, les connaissances biologiques du cerveau avancent à grands pas grâce à des appareils tels que l’IRM fonctionnelle, qui permet d’identifier l’activité du cerveau de manière ciblée et pourrait, dans ce contexte, aider à mieux comprendre l’étiologie des pathologies neurologiques.

Le rapport rédigé par le Nuffield Council on Bioethics s’intéresse aux méthodes d’interventions sur le cerveau, qu’elles soient ou non invasives, et expérimentales ou déjà commercialisées. Les auteurs du rapport (les auteurs) nomment ces méthodes « neurotechnologies », un terme qui sera conservé dans l’ensemble du présent dossier. L’objectif du rapport est d’éclairer les questions éthiques et sociales soulevées par ces méthodes, et non d’évaluer leur efficacité ou leur sûreté cliniques.
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