En étudiant la couche protectrice du byssus, les fibres par lesquelles les moules s’attachent à un support, une équipe de chercheurs a découvert que la résistance et la souplesse de ces filaments résultaient d’un complexe associant leur protéine F et des ions métalliques. Publiés par la revue Science, ces résultats pourraient être très utiles pour fabriquer des matériaux à usage industriel.

Pour cuisiner des moules à la marinière, on préfère généralement retirer la touffe de byssus. Mais pour les chercheurs, c’est le morceau de choix. Ils ont constaté que ces filaments sont recouverts d’une couche de protéines et d’ions métalliques qui est extrêmement résistante à l’usure. Cette caractéristique est vitale pour les moules, qui vivent en bord de mer sur des rochers battus par les vagues et tout ce qu’elles peuvent transporter.
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