Le dépistage du cancer du col de l’utérus a énormément contribué à la réduction du nombre de cas et du taux de mortalité liée à la maladie. Aujourd’hui, une étude du Karolinska Institutet suggère que le test de dépistage du papillomavirus (HPV) pourrait permettre de laisser s’écouler une plus longue période entre chaque dépistage par rapport aux tests cellulaires.

Cette étude suédoise (un suivi à long terme d’un essai contrôlé randomisé national intitulé Swedescreen), a permis de constater que la protection d’un test de dépistage du HPV après cinq ans était identique à celle d’un examen cytologique (cellulaire) après trois ans. «Ceci montre que l’on pourrait espacer de cinq ans les tests de dépistage du HPV et non de trois ans comme c’est le cas actuellement», explique Miriam Elfström du département d’épidémiologie médicale et de biostatistiques de l’institut, et auteur principal de l’étude.
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