Le professeur Malin Lindstedt de l’Université de Lund développe avec son groupe de recherche, qui travaille à l’interface entre technologie et biomédecine, une méthode in vitro alternative pour tester les effets des produits chimiques.
Les substances chimiques sont testées de façon régulière sur des modèles animaux pour évaluer leur pouvoir allergène. Cependant, la législation européenne régule de plus en plus strictement l’utilisation de ces modèles animaux et, en mars dernier, dans le cadre de la directive « cosmétique », une interdiction totale de mise sur le marché des produits cosmétiques ayant été testés sur des animaux est entrée en vigueur. Dans ce contexte, il est indispensable de mettre au point de nouvelles façons d’évaluer les effets allergènes des composés chimiques.
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