La capacité à apprendre et mémoriser des informations est en partie fonction de la plasticité synaptique, c’est-à-dire la capacité des neurones à remodeler leur réseau de connexions synaptiques.
Une étude menée à USC par le professeur Michel Baudry vient de mettre en lumière le rôle de la motricité cellulaire dans ce processus, par le biais d’une protéase appelée calpaïne. Cette molécule régule en effet l’activité du brain-derived neurotrophic factor (BDNF), une molécule connue pour son action sur les connexions synaptiques. Cette étude intervient dans le cadre d’une controverse sur la calpaïne, dont le rôle a été remis en question à plusieurs reprises depuis l’article publié en 1984 par Michel Baudry et Gary Linch dans le journal Science, décrivant le rôle-clé de la calpaïne dans le processus de mémorisation. Cette découverte semble confirmer définitivement cette hypothèse.
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