Des chercheurs et des médecins spécialisés en médecine régénérative ont développé un traitement pour soigner les femmes atteintes d’insuffisance ovarienne précoce.
L’insuffisance ovarienne précoce est définie par l’arrêt pathologique de l’activité ovarienne de façon prématurée, avant 40 ans. Elle a pour conséquence une aménorrhée, une perte de fertilité et la diminution de la sécrétion des œstrogènes.
En Chine, plus d’un pourcent des femmes en âge de procréer sont concernées et le nombre de femmes touchées est en augmentation. Le traitement le plus commun est la prise d’œstrogène et de progestérone, mais ce dernier n’a que très peu d’effet. La thérapie cellulaire, aussi appelée médecine régénérative, est étudiée depuis 2009 par une équipe de chercheurs menée par le Professeur DAI Jianwu de l’Institut de Génétique et de biologie de développement de l’Académie Chinoise des Sciences. Elle a récemment fait ses preuves en tant que traitement alternatif de l’insuffisance ovarienne précoce.
La thérapie cellulaire consiste à greffer des cellules souches afin de restaurer la fonction d’un tissu ou d’un organe. L’objectif est de soigner durablement le patient grâce à une injection unique de cellules thérapeutiques. Les cellules souches sont pluripotentes ou multipotentes. Les cellules pluripotentes peuvent donner tous types de cellules tandis que les cellules multipotentes ne se différencient qu’en un nombre limité de types cellulaires.
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