Vous avez tous déjà entendu parler de l’ADN, ces molécules d’acide désoxyribonucléique qui codent l’information génétique contenue dans nos cellules. Les régions dites codantes de l’ADN sont d’abord transcrites en acide ribonucléique (ou ARN) avant d’enclencher la synthèse des protéines.

Cette synthèse dépendra d’ailleurs non seulement de la séquence de l’ARN, mais aussi de sa structure. A tel point que celle-ci est considérée comme une deuxième couche d’information pour la synthèse protéique, venant s’ajouter au code génétique présent dans l’ADN. Toutefois, à ce jour, le rapport entre séquence et structure de l’ARN demeure méconnu. Les travaux menés par le laboratoire du professeur Eran Segal de l’Institut Weizmann des sciences, en collaboration avec l’équipe du professeur Howard Chang de l’Université de Stanford (Etats-Unis), s’attaquent à cette lacune. Leur dernière étude, probablement la plus complète réalisée sur la structure de l’ARN humain, a été publiée dans la très prestigieuse revue scientifique Nature.
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