A la mort d’une cellule, celle-ci sécrète de l’acide urique qui joue le rôle de signal de danger pour celles qui l’entourent. Alessandra Mortellaro du Singapore Immunology Network (SIgN/A*STAR) a découvert que l’acide urique interagit avec d’autres signaux immunitaires qui conduisent à maturité une lignée spécifique de cellules immunitaires liée à des maladies auto-immunes telles que l’arthrite rhumatoïde ou la sclérose en plaque.

Les lymphocytes Th17 sont des cellules immunitaires qui offrent une réponse protectrice lors d’infections bactériennes et fongiques. Ils sont également responsables des troubles immunitaires rencontrés dans certaines maladies auto-immunes. Ainsi, en identifiant les molécules entrant en jeu dans la maturation des Th17, il serait possible de développer de nouvelles approches thérapeutiques pour les maladies auto-immunes.
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