Presque la moitié des patients atteints d’une néoplasie des cellules B matures subissent les conséquences de l’inefficacité des traitements actuels. Toutefois, ils pourraient bientôt bénéficier de nouveaux outils thérapeutiques basés sur l’ARNmi, une petite molécule d’ARN non codant impliquée dans l’inhibition de l’ARN et la régulation de l’expression génique après transcription.
Cette stratégie pourrait sauver quelque 26 000 patients par an.
Le projet HEAL-BY-MIRNA (microRNA replacement therapy for mature B cell neoplasias), financé par l’UE, présente une nouvelle approche, en remplacement de la chimiothérapie R-CHOP combinée proposée aux patients atteint d’une néoplasie de lymphocytes B matures, tels que le lymphome diffus à grandes cellules B, le lymphome de Burkitt et la leucémie lymphoïde chronique à cellules B. Cette approche utilise un miARN spécifique aux lymphocytes B matures dont l’expression est perdue chez les patients atteints d’un néoplasie de lymphocytes B matures.
En réintroduisant ce miARN dans les cellules du lymphome, l’équipe dirigée par le professeur Almudena Ramiro espère bientôt pouvoir soigner des patients présentant une résistance à la chimiothérapie R-CHOP ou victimes de récidives.
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