Une technique astucieuse qui intègre l’imagerie thermique et l’intelligence artificielle, issue du projet AI-CARE financé par l’UE, pourrait révolutionner la détection d’une maladie difficile à diagnostiquer qui touche des millions de personnes.

L’artériopathie oblitérante de l’aorte et membres inférieurs (AOMI) se caractérise par le rétrécissement ou l’obstruction des vaisseaux qui véhiculent le sang du cœur aux jambes. Bien que moins connue que d’autres pathologies vasculaires telles que les maladies cardiaques ou les accidents vasculaires cérébraux, cette maladie est très répandue et fort mal diagnostiquée.

«Plus de 230 millions de personnes souffrent d’AOMI dans le monde», explique Georgi Kadrev, coordinateur du projet AI-CARE, cofondateur et directeur général de Kelvin Health(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre) en Bulgarie.

«Chaque année, plus de 22 millions de personnes développent la forme la plus grave de la maladie, l’ischémie critique des membres, qui réduit considérablement le flux sanguin. Cette maladie peut mener à des amputations et affiche un taux de mortalité de 70 % dans les cinq ans qui suivent le diagnostic.»…

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