Une équipe de chercheurs de l’université de Lund en Suède a développé un nouveau type de matériel de nanofil qui pourrait améliorer les implants cérébraux. Parallèlement, une autre équipe de Lund a fait une importante découverte en matière d’implants d’électrode cérébraux.

Certains problèmes persistants associés aux implants cérébraux actuels rendent ces derniers moins efficaces. Un des problèmes est que le corps interprète les implants comme des objets étrangers, ce qui entraîne une encapsulation de l’électrode, qui à son tour conduit à une perte de signal.
Une structure de nanofil mise au point par une équipe à l’université de Lund tente de répondre à ce problème. Le nouveau substrat, dans lequel les neurones peuvent croître et se développer, est composé d’un matériau semi-conducteur, le phosphure de gallium, où le diamètre de chaque nanofil n’est que de 80 nanomètres (soit un milliardième de mètre).
«Notre structure de nanofil empêche les cellules qui généralement englobent les électrodes – cellules gliales – de se développer», affirme Christelle Prinz, chercheur en nanophysique à l’université de Lund, qui a développé cette technique avec Maria Thereza Perez, une chercheuse en ophtalmologie.
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