La conception par des chercheurs de l’Unité « Ingénierie des
Matériaux Polymères » (CNRS/Université Lyon1/Université
Saint-Etienne, Insa Lyon) d’un bioréacteur à « effet leurre »,
breveté, permet en effet la culture et la co-culture de cellules de
nature différente. Pour mener ces travaux, dont les résultats sont
publiés dans la revue Nature du 6 mars 2008, ces chercheurs sont
partis du constat suivant. Les matériaux vivants peuvent être
considérés comme des hydrogels physiques complexes, ce qui signifie
qu’ils sont constitués essentiellement d’un réseau de chaînes
polymères emprisonnant une très grande quantité d’eau et des
cellules vivantes, productrices de ce réseau polymère. De plus, de
nombreux tissus vivants sont formés de plusieurs couches de gels
contenant des cellules différentes, ces cellules ne pouvant se
déplacer librement dans une couche et encore moins d’une couche à
l’autre…
La suite sur le BE France 207