Les dispositifs innovants d’UNLOOC, basés sur des micropuces qui imitent les tissus humains, révolutionnent le développement des médicaments, réduisant l’expérimentation animale et supportant la médecine personnalisée.
Une équipe internationale de chercheurs soutenue par le projet UNLOOC(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre), financé par l’UE, développe des systèmes d’organes sur puce (OOC pour organ-on-chip) qui simulent les réactions des organes humains, apportant des solutions de dépistage des drogues plus rapides, plus sûres et plus fiables. Leur technologie contribuera à faire progresser le développement de médicaments, à créer des produits cosmétiques sûrs sans recourir à l’expérimentation animale et à fournir de nouvelles informations concernant les maladies.
Renoncer à l’expérimentation animale pour le développement de médicaments
Traditionnellement, avant d’être testé sur des sujets humains dans le cadre d’un essai clinique, tout nouveau médicament est d’abord testé sur des animaux. Néanmoins, outre les questions éthiques liées à l’expérimentation animale, les modèles animaux engendrent également de nombreux problèmes, tels que la faible probabilité que les résultats soient applicables à des populations humaines et les taux d’échec élevés des essais cliniques. La technologie d’UNLOOC entend atténuer ces difficultés en utilisant directement des cellules humaines.
En reproduisant les propriétés physiologiques et fonctionnelles des organes humains sur une plateforme microstructurée, la technologie d’OOC du projet permettra de mieux comprendre leur fonction et leurs interactions au niveau biochimique. Elle permettra également de tester l’efficacité et la toxicité de différents médicaments. «Ces modèles biologiques, créés à l’intérieur de micro-puces, pourraient éliminer le recours à l’expérimentation animale pour l’évaluation préliminaire de composés pharmaceutiques et d’ingrédients cosmétiques», rapporte un article(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre) publié sur le site web du partenaire du projet UNLOOC, le Centre de recherche sur l’énergie HUN-REN, en Hongrie. «Ils permettent également d’évaluer de manière précise la fiabilité et l’efficacité de ces tests.»…
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