De nombreuses questions biologiques restent sans réponse car nous ne disposons pas des technologies nécessaires pour les étudier. Des chercheurs européens ont créé un nouveau détecteur de lumière qui se distingue par une plus forte sensibilité, une meilleure résolution et une réduction du bruit de fond, améliorant ainsi le diagnostic par bioimagerie.De nombreuses applications biomédicales reposent sur la détection de la lumière. Cependant, les détecteurs de lumière actuels souffrent d’une faible sensibilité, sont affectés par un bruit de fond élevé et n’offrent pratiquement aucune résolution temporelle. Le perfectionnement des technologies de bioimagerie permettra non seulement d’améliorer le diagnostic, mais également de mieux comprendre certains processus biologiques fondamentaux.

Un détecteur de lumière extrêmement efficace

Le projet SQP, financé par l’UE, a mis au point un détecteur de particules uniques de lumière, également appelées photons. Le dispositif s’appuie sur une bande métallique refroidie au point de devenir supraconductrice et de ne présenter aucune résistance. Dès qu’un photon est absorbé, une petite résistance se produit qui peut être mesurée. Le processus de détection est très efficace et très rapide, surpassant en efficacité tous les détecteurs de photons uniques existants.

Le consortium SQP a entrepris une importante optimisation des composants et a développé la technologie de base pour des applications de bioimagerie. «Notre technologie peut être mise en œuvre en microscopie ou dans d’autres approches et techniques optiques afin d’imager de manière non invasive les processus cellulaires dynamiques dans les tissus vivants, tels que la signalisation intracellulaire», explique Sander Dorenbos, coordinateur du projet et directeur général de Single Quantum. Parmi les exemples, on peut citer la microscopie à super-résolution, les endoscopes médicaux pour le diagnostic en temps réel et l’imagerie biomédicale…

La suite sur Cordis