Chaque année en Irlande, plus de 390 cas de cancers de l’œsophage sont décelés, pour à peu près autant de décès. Cette maladie, encore difficile à soigner, se multiplie également dans le monde entier – avec une augmentation de plus de 600% des cas ces trente dernières années. La majorité des patients résistent en effet au traitement, une résistance qui viendrait des cellules souches du cancer, capables de s’auto-renouveler en se divisant et de provoquer l’apparition d’autres cellules-types de tumeurs. Les cellules souches protègent en effet les tumeurs en aidant le cancer à résister à la radiation et en le réapprovisionnant en cellules tumorales, détruites pendant le traitement.

Pour Dr. Stephen Maher de Trinity College Dublin, à la tête d’une équipe qui implique aussi des chercheurs des hôpitaux de St James et Coombe de Dublin ainsi que l’Université Hull en Angleterre, il s’agissait de détruire la population de cellules souches cancéreuses pour que le traitement soit efficace chez les patients atteints du cancer de l’œsophage. Les chercheurs ont ainsi découvert que les cellules souches contenaient des taux faibles d’une substance appelée miR-17 et, en introduisant une version synthétique de cette substance dans les cellules résistantes, l’action de la radiation a permis de les éliminer plus facilement.

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