Des chercheurs financés par l’UE ont tenté de remplacer les vaccins liquides et lyophylisés pour de nouveaux candidats à l’état solide. Si leur tentative réussit, la recherche permettra la production à grande échelle de nouveaux vaccins à base de virosome plus stables, avec des méthodes d’administration moins invasive et une durée de conservation prolongée.

Jusqu’à aujourd’hui, l’immunisation reste le moyen le plus efficace d’éradiquer les maladies. Son utilisation généralisée a permis de réduire l’incidence de maladies comme l’hépatite A, la polio, la rubéole, le tétanos ou la varicelle de plus de 90 % comparé à la période où les vaccins n’existaient pas.
Un problème important pour les professionnels de la santé a été l’instabilité de ces préparations biologiques. Transportés sous forme liquide ou lyophilisée, les vaccins requièrent un respect strict de la chaîne du froid et une finesse extrême pour maintenir leur innocuité et leur efficacité pour enfin éviter toute réaction immunitaire indésirable ou une protection immunitaire insuffisante. Conscients que les facteurs comme la chaleur, la luminosité, les radiations ou les changements environnementaux peuvent affecter les composants des vaccins, les chercheurs financés au titre du projet MACIVIVA considèrent les vaccins solides comme solution potentielle.
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