Une équipe internationale de chercheurs tchèques, allemands et japonais a développé une nouvelle méthode pour améliorer la qualité des enzymes.
La technique repose sur une modification génétique qui affecte les canaux d’accès reliant les sites actifs à la surface enzymatique. Cette transformation rend les sites plus accessibles et accélère ainsi les réactions. L’enzyme étudiée pour ces travaux est la Rhodococcus Rhodochrous haloalkane dehalogenase. Elle peut être utilisée, entre autres, pour l’élimination de substances hautement nocives, telles que le trichloropropane (TCP), pesticide cancérigène couramment utilisé au milieu du 20ème siècle. Le TCP, qui peut persister pendant plus d’un siècle dans le sol, est dégradé 32 fois plus rapidement par l’enzyme génétiquement modifiée que par celle utilisée auparavant.
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