Dans le cadre d’un essai clinique mené en Europe, des chercheurs testent une thérapie prometteuse à partir de cellules souches qui pourrait retarder ou empêcher l’apparition d’une insuffisance rénale chez les patients atteints de diabète.
Le diabète est la principale cause de néphropathie chronique. Environ 40 % des patients diabétiques présentent également le risque d’être atteints d’une néphropathie diabétique (DKD).
Associée à un taux de mortalité élevé, la DKD entraîne fréquemment l’apparition d’une insuffisance rénale puisqu’il n’existe actuellement aucun traitement efficace pour cette pathologie. Au dernier stade de la néphropathie chronique – insuffisance rénale en phase terminale – les reins fonctionnent uniquement à 10‑15 % de leur capacité normale et sont incapables de filtrer les déchets et le liquide excédentaire dans le sang du patient. Pour rester vivant à ce stade de la pathologie, les patients ont besoin d’une dialyse ou d’une transplantation rénale. Cependant, ces traitements sont onéreux et ne constituent pas une garantie contre l’insuffisance rénale.
Le projet NEPHSTROM, financé par l’UE, a été lancé afin de tester et de valider une nouvelle thérapie à partir de cellules souches, appelée ORBCEL‑M, pour la DKD. L’immunothérapie à partir de cellules mésenchymateuses stromales est un traitement prometteur susceptible d’empêcher ou de retarder l’apparition de l’insuffisance rénale en améliorant la réparation et la régénération de l’organe concerné. Des expérimentations pré‑cliniques menées par les partenaires du projet ont démontré que la thérapie ORBCEL‑M était capable d’améliorer de manière significative la fonction rénale chez les animaux atteints d’une DKD. Ils réalisent à présent un essai clinique pour tester l’innocuité et l’efficacité de la thérapie sur des patients humains atteints d’une DKD.
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