Un nouvel idéal proposé par des chercheurs européens permettrait de guider les cellules d’immunothérapie là où elles sont les plus utiles.De nombreux traitements de pointe impliquent de réveiller ou de moduler le système immunitaire contre le cancer à l’aide de cytokines, d’anticorps et de cellules immunitaires. Les lymphocytes T modifiés ont donné de bons résultats contre les cancers du sang, mais des essais similaires menés contre des tumeurs solides ont révélé des défis associés à un faible trafic vers la tumeur et à un micro-environnement tumoral hostile.
Entrepris avec le soutien du programme Marie Skłodowska-Curie Actions (MSCA), le projet CellularNanoMachines entendait guider et améliorer la survie de ces cellules afin d’améliorer considérablement leur efficacité clinique. Le projet a désormais été présenté dans la nouvelle série de vidéos explicatives CORDIS intitulée «Faire le lien, avec EU-science».
«Notre objectif consistait à contrôler et à moduler le comportement in vivo de lymphocytes T par le biais de nanoparticules», explique Javier Hernández-Gil, titulaire d’une bourse de recherche MSCA. L’équipe a exploité deux options: la fixation de nanoparticules à des récepteurs de surface cellulaire et l’internalisation dans les cellules à l’aide de la chimie bioconjuguée. Les «cellules magnétiques» résultantes ont conservé leur fonction après l’incorporation de nanoparticules et ont pu être guidées vers un aimant.
Les travaux à venir tenteront d’aller plus loin que le projet initial et d’élaborer une stratégie pour concevoir des machines cellulaires intelligentes, des systèmes hybrides capables de produire des effets synergétiques entre nanoparticules, composés métalliques de petite taille et cellules immunitaires…
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