Des chercheurs ont identifié des variantes génétiques liées à la recherche du sens de la vie et du bonheur.
Le bien-être constitue une question essentielle associée à la santé, au fonctionnement et à la longévité, aussi bien physiques que mentaux. Il s’agit d’un concept complexe, et les recherches à ce sujet impliquent habituellement deux grandes approches: l’hédonisme et l’eudémonisme, également abordés par les principaux courants de la pensée philosophique.

Le bien-être hédoniste est défini en termes d’atteinte du plaisir et d’évitement de la douleur, tandis que le bien-être eudémoniste est axé sur le sens et la réalisation de soi autour de la pratique d’activités vertueuses. Le chevauchement et la distinction entre ces deux formes de bien-être font l’objet d’un débat permanent.

Pour faire la lumière sur leurs rapports, des chercheurs partiellement soutenus par le projet WELL-BEING, financé par l’UE, ont identifié des variations génétiques correspondant à la recherche du bonheur et du sens de la vie. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue «Scientific Reports». «Nos résultats révèlent un chevauchement important entre les gènes qui influencent l’hédonisme et les gènes qui influencent l’eudémonisme.»

Lire l’interview sur Cordis