Le professeur Elmar Heinzle expose les nouveaux outils mis au point par le projet NOTOX, et leur contribution à une meilleure prévision de la toxicité.
Les méthodes utilisées actuellement pour remplacer les tests de toxicité in vivo pour l’homme sont à la pointe de la science. Cependant, elles n’ont pas encore permis d’éliminer totalement les tests sur l’animal. Le fait est que pour améliorer la prévision de la toxicité, il faut réellement s’appuyer sur la modélisation de données, et aller au-delà de ce qui se fait de mieux aujourd’hui.

C’était le but de l’équipe du projet NOTOX, pendant presque cinq années.
Le projet NOTOX (Predicting long-term toxic effects using computer models based on systems characterization of organotypic cultures) est parti des méthodes de remplacement les plus sophistiquées, adoptant une «approche de biologie des systèmes» au problème de l’évaluation de la toxicité. Sous la direction de son coordinateur, le professeur Elmar Heinzle de l’institut de génie biochimique de l’université de la Sarre, l’équipe a associé de puissantes techniques de culture et d’exposition in vitro avec des mesures multi-omiques et une modélisation mécaniste à plusieurs échelles, pour mieux prévoir la toxicité. Au passage, elle a conçu un ensemble d’outils de biologie des systèmes, avec des méthodes expérimentales ou informatisées, afin d’établir des modèles prédictifs causaux. Ces travaux ont amélioré la prévision de la toxicité à long terme.
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