Que ce soit à travers le financement de projets de recherche pour le développement d’organes artificiels ou des changements dans la législation encadrant le don d’organes, l’Allemagne intervient à tous les niveaux pour prolonger la vie des patients nécessitant une greffe d’organe.

En Allemagne, plus de 10 000 personnes sont en attente d’une greffe d’organe et seulement 955 personnes ont fait un don d’organes post-mortem en 2018. A en croire l’un des députés soutenant une motion de réforme de la législation sur le don d’organe, Karl Lauterbach, une personne sur cinq décède avant d’avoir reçu un organe, faute de don. Face à cette problématique et à la diminution du nombre de dons (on en comptait 1296 en 2010), un groupe de députés, soutenu par le ministre de la santé Jens Spahn propose que tous les citoyens allemands de plus de 18 ans soient par défaut considérés comme donneurs d’organe en cas de mort cérébrale.
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