Une équipe de chercheurs financée par l’UE a fait progresser le
taux de survie des porcelets nouveau-nés en une seule génération à
l’aide de techniques très simples d’amélioration génétique par
sélection. Ils espèrent que leur découverte permette de réduire
l’utilisation de la cage de mise-bas en métal, un dispositif
largement critiqué par les groupes de défense du bien-être des
animaux. Le taux de mortalité néonatale est un sérieux problème
pour les éleveurs de porcs, qui perdent en moyenne 20% des
porcelets par portée. D’autre part, le problème dépasse le cadre du
bien-être animal: au cours actuel, pour un éleveur possédant 250
truies, les décès de porcelets peuvent coûter plus de 50000 euros
par an. Les cages de mise-bas sont fréquemment utilisées pour
éviter que les truies n’écrasent leurs progénitures par
inadvertance. Ces cages séparent efficacement la mère des petits,
qui peuvent juste atteindre ses tétines pour se nourrir. Cependant,
on sait que ces cages stressent les truies et qu’elles participent
à d’autres causes de décès des porcelets, notamment les agressions
par la mère. Il n’est donc pas surprenant que ces cages aient été
la cible de plusieurs campagnes de défense du bien-être des
animaux…
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