Un mois après le début du confinement, nous initions une rubrique qui se veut optimiste et qui retrace comment les sociétés de biotech-santé se sont adaptées au télétravail et aux nouvelles contraintes imposée par cette situtation extraordinaire…
1/ Comment avez-vous réagi au confinement soudain au niveau de votre société ?
Au début mal car nous avons tout de suite pensé au retard qu’allaient prendre nos travaux et donc le démarrage de notre activité. Puis nous nous sommes dit qu’il y avait là une opportunité de mettre à profit ce temps supplémentaire pour peaufiner notre business plan et l’approche de notre activité.
Etant sans activité de stockage pour le moment, l’organisation dûe au confinement n’a pas été un souci. Nous avions déjà cette culture du travail sur des espaces partagés et l’utilisation d’outils de visio-conférence.
2/ Qu’avez-vous mis en place ?
Au delà de la continuité des tâches déjà engagées, nous avons mis à profit ce temps qu’impose le confinement pour développer 3 axes de travail :
Continuer notre prospection car nous avons remarqué que la réorganisation qu’impose le confinement a libéré plus de temps à nos prospects pour traiter ce qui est secondaire en temps normal quand on court après le temps et les réunions. Les prospects prennent le temps de répondre aux mails, de s’intéresser à des sujets qui ne sont pas l’urgence du moment.
Nous nous sommes également posé la question de ce dont nos clients pourraient avoir besoin en ce moment, et donc de promouvoir notre offre de conseils pour les installations de cryoconservation. En effet, c’est lors de fonctionnements en mode dégradé tels que ceux que l’on vit en ce moment que l’on s’aperçoit des failles de notre organisation. Nous souhaitons être là durant la crise mais aussi à sa sortie pour accompagner nos clients dans leur réflexion de sécurisation de leurs activités de cryoconservation.
Notre dernière action a été de se dire : vu que nous avons du temps, quelles activités avions nous planifiées sur 2021 faute de temps avec la gestion des travaux qui devaient débuter début avril ? Il en ressort que nous avions prévu de démarrer notre activité de formations (à la cryoconservation et au système de management des biobanques) mais également la réflexion sur un nouveau concept répondant à un besoin grandissant dans le milieu des biobanques. Nous avons donc étudié ces deux sujets en préparant durant le confinement notre dossier d’inscription à la DIRECCT et à DataDock ainsi que l’ensemble des documents de formation. Mais également repris notre concept, qui au fil des réflexions à abouti à une demande de dépôt de brevet… on vous en diras plus d’ici quelques semaines, promis !
3/ Quelles conclusions tirez-vous de cette expérience ?
Démarrer une société est déjà en temps normal très compliqué, mais avec une crise comme celle-ci ça relève de la mission impossible. Heureusement, nous avons la chance d’être trois fondateurs soudés pour affronter cette crise en plus d’être bien entourés par nos proches. On se dit que si nous arrivons à sortir de cette crise en limitant les dégâts sur le démarrage de notre activité nous aurons acquis une expérience très forte qui nous servira à coup sûr pour affronter les difficultés qui se présenteront tout au long de la vie de notre société !
4/ Quels conseils donneriez-vous à vos pairs dans la même situation que vous ?
Il faut essayer de ne pas se focaliser sur ce que l’on ne peut plus faire mais plutôt sur ce que l’on peut entreprendre en attendant et de préparer au mieux la sortie de la crise.
B4B-MatchMeeting Biotech Santé
14 mai 2020, On Line At Home
Eh hop je m’inscris !