Des chercheurs au Royaume-Uni ont découvert que le mécanisme utilisé par les bactéries pour coordonner leurs réponses face aux changements environnementaux peut aussi expliquer la façon dont les plantes et les algues contrôlent la photosynthèse, le processus qui convertit la lumière du soleil en énergie. L’étude, publiée dans Proceedings of the Royal Society B, met en lumière une théorie intéressante sur l’évolution des cellules, proposée initialement en 1993.
Les cyanobactéries (algues bleues) tirent leur énergie de la photosynthèse. Elles réagissent de diverses façons aux changements de leur environnement par un système de transmission de deux composantes: un récepteur et un régulateur. Ce système à deux composantes est apparemment caractéristique des bactéries, mais il semble avoir persisté chez les plantes et les algues, où il sert également à envoyer des signaux de contrôle du processus de photosynthèse. On trouve, en effet, des systèmes à deux composants dans les chloroplastes, les structures qui effectuent la photosynthèse dans les cellules végétales…
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