Elle ne s’en cache pas, l’industrie de la santé en général est en pleine mutation !
Un grand nombre d’acquis en matière de recherche et développement des produits de santé jusqu’à leur production, est remis en cause.
L’industrie de la santé doit répondre aux enjeux de l’évolution de la société : l’accès et la personnalisation des soins, le vieillissement de la population, les économies de santé, les maladies neurodégénérescentes, le cancer, les maladies rares…
La réorganisation en recherche et développement donne vie à de nouvelles structures, de nouveaux modèles pour identifier les innovations et les amener sur le marché. Développer de nouveaux services de diagnostic, des modes de libération ciblés d’actifs, coupler des compétences publiques et privées, associer des nouvelles technologies et les transférer au milieu médical, tels sont les enjeux du développement des produits de santé. En parallèle, l’université aussi évolue : elle se labellise, se valorise, s’internationalise, se finance…En tant qu’Initiative d’Excellence, l’Université de Bordeaux peut témoigner de cette reconnaissance par les Investissements d’Avenir.
Les croisements des compétences publiques et privées, on en parle depuis plusieurs années comme étant une solution à ces mutations. Mais comment se traduit aujourd’hui cette association « magique » de mots ? A quels niveaux se situent les « Partenariats Publics Privés (PPP) » ? Prestation, formation, valorisation ? Comment se traduisent les besoins des uns et des autres ?
De nouveaux acteurs arrivent sur le long chemin du développement, de la mise sur le marché et la production d’un produit de santé, qui exigent des contraintes de temps, de qualité, des contraintes réglementaires et financières.
A ce contexte s’ajoute une image abîmée de l’industrie de la santé, la restructuration des instances réglementaires pour plus de transparence et sécuriser encore plus nos produits.
Alors comment s’adaptent les industriels du développement de produits de santé face à ces nouvelles exigences ?
Pour son 5ième Forum National de Santé, le GIPSO, aux côtés du LEEM, de l’ARIIS et de l’Université Bordeaux Segalen, du CHU et du Conseil Régional, souhaite enrichir le débat sur ces contraintes de développement et de production de nos produits de santé. Il donnera l’occasion aux différents acteurs qui se trouvent confrontés à ces contraintes, de présenter leur état des lieux et de partager leurs expériences et points de vue ». Alexandrine Roubière, Présidente du GIPSO.
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