D’après les résultats d’une recherche financée par l’UE, et
contrairement à ce que l’on pensait il y a quelques années, les
prises de décision simples ne sont pas traitées par la partie du
cerveau chargée des aspects les plus importants de la cognition
tels que la conscience, mais dans les régions cérébrales qui
reçoivent un stimulus et qui contrôlent la réponse du corps à ce
dernier.
Les travaux, publiés en ligne par la revue Nature Neuroscience, ont
reçu un financement partiel du projet «Investigations in Brain
Sciences Education Network» financé par l’UE et soutenu au titre du
programme Marie Curie du sixième programme-cadre (6e PC).
«Il est important de comprendre la façon dont le cerveau prend ses
décisions dans des conditions normales afin de mieux appréhender
les maladies telles qu’Alzheimer, les lésions traumatiques
cérébrales ou les attaques, dans lesquelles le processus
décisionnel est perturbé», explique le professeur Maurizio Corbetta
de la faculté de médecine de l’université Washington de Saint
Louis, aux États-Unis. «Nous aimons penser que nos décisions
résultent d’actes volontaires, mais ce n’est qu’une illusion. De
nombreuses décisions sont sans aucun doute directement et
automatiquement guidées par ce que notre cerveau ressent…
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