Une équipe de chercheurs de la PME israélienne Nucleix veut réduire l’impact financier du cancer du poumon et du cancer colorectoral, parmi les plus fréquents en Europe. Elle compte commercialiser de nouveaux outils de diagnostic, non invasifs et plus exacts.
Il n’est plus nécessaire de démontrer l’impact catastrophique de ces cancers sur la santé des citoyens. Le cancer des poumons est le plus mortel, avec près de 265 000 décès par an en UE. Le cancer colorectal, quant à lui, est l’un des plus fréquents en UE, avec environ 342 000 cas par an. Dans les deux cas, une détection précoce a un impact considérable sur la réussite du traitement, il faut donc disposer au plus vite de nouveaux outils.

La société Nucleix s’est appuyée sur les premiers succès des tests cliniques de son produit Bladder EpiCheck (qui facilite la détection du retour d’un cancer de la vessie après traitement), pour travailler sur les produits Lung EpiCheck et Colon EpiCheck, ciblant une détection précoce dans les populations à risque. Les nouveaux tests utiliseront des fluides corporels (urine et sang), et seront donc bien moins invasifs que les méthodes actuelles (colonoscopie pour le cancer colorectal ou cystoscopie pour le cancer de la vessie).

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