Le projet CARBAZYMES, financé par l’UE, à peine à mi-chemin, a déjà déposé un brevet et identifié des enzymes de biocatalyse prometteuses susceptibles de transformer les processus chimiques industriels, au bénéfice des entreprises, des consommateurs et de l’environnement.
La société moderne repose grandement sur des produits issus de la chimie industrielle pour maintenir sa qualité de vie ainsi que ses activités économiques. Néanmoins, la procédure conventionnelle pour transformer des matières premières en produits allant des médicaments jusqu’aux plastiques est habituellement très gourmande en énergie et implique des températures élevées, ce qui la rend souvent inefficace.

Par ailleurs, le processus utilise des substances dangereuses (comme les produits chimiques corrosifs et les métaux toxiques) et génère des déchets nuisibles.
Or la nature a l’habitude d’effectuer des transformations chimiques, de façon efficace et durable. Les enzymes, en tant que catalyseurs naturels, permettent aux organismes photosynthétiques (comme les plantes) de transformer le CO2 capturé en sucres, qui servent ensuite de composantes et de source d’énergie pour divers produits et processus. Le point de départ du projet CARBAZYMES, financé par l’UE, était d’explorer comment exploiter au mieux la capacité de la nature à réaliser une production rapide, précise et efficace dans des conditions de réaction modérée, dans le but d’une «chimie verte».

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