Cet article est le premier d’un courte série que la MS&T va consacrer à la neuro-imagerie aux Etats-Unis. Il résulte d’une récente mission parlementaire française de l’OPECST sur les enjeux et défis de ce domaine qui a conduit les députés Vialatte et Claeys sur les sites américains les plus remarquables, qu’ils soient scientifiques, universitaires ou privés. De ces visites se dégage l’impression que les Etats-Unis sont globalement en bonne position pour aborder les défis de ces nouvelles technologies même si les développements de la neuro-imagerie ne font l’objet d’aucun pilotage étatique ni réflexion politique, ni d’encadrement juridique. Sur ces trois aspects, auxquels s’ajoutent les questions éthiques, la France peut sembler en avance.

En fait, si les Etats-Unis ont des atouts dans ce grand champ scientifique, c’est d’une part parce que le pays commence à récolter les investissements massifs en neurosciences qu’il a consentis dans les années 80 et 90 et d’autre part en raison d’une double approche disciplinaire et multidisciplinaire de la recherche, grâce au système de financement sur projets (NIH, NSF, etc.).
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