Deux organisations du monde économique, la Algal Biomass Organization et la puissante Biotechnology Industry Organization (BIO), représentant près de 1300 entreprises à elles deux, ont envoyé le 4 mars dernier une lettre au Président et au Vice-Président de la Commission des Finances du Sénat.
Le courrier était destiné à obtenir pour les carburants à base d’algues et micro-algues le même statut fiscal que celui dont bénéficient les autres biocarburants avancés. Pour mémoire, sont considérés comme biocarburants avancés, au sens de la législation américaine, des carburants dont l’empreinte carbone est au minimum 20% inférieure à celle des carburants fossiles.
Les industriels en appellent au congrès pour soutenir le texte HR 1250 qui vise à obtenir pour les algues le crédit d’impôt à l’investissement (Investment Tax Credit), s’appuyant sur l’excellente empreinte carbone (de 70% inférieure à celle des carburants d’origine fossiles) et sur le potentiel en emplois verts des carburants à base d’algues. Etonnamment, ce courrier a reçu le soutien d’industriels dans le domaine de l’éthanol cellulosique, avec qui pourtant les acteurs du domaine algal se positionnent en concurrents, arguant en particulier du fait que les produits issus des algues sont aisément transportables par pipeline, ce qui n’est pas le cas de l’éthanol.
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