La question paraît singulière. Mais quand on pense que les souris sont souvent utilisées comme modèle dans des études comportementales ou de psychopathologie humaine, on comprend qu’une telle caractéristique aurait une influence majeure sur l’interprétation des résultats. Chez les humains la cohérence entre personnalité et comportement a été attentivement étudiée et catégorisée par les psychologues. Chez d’autres espèces, en revanche, la compréhension des différences individuelles et des processus biologiques qui les sous-tendent est entravée pas l’absence de bases conceptuelles solides derrière le processus d’établissement des personnalités et par l’absence de paradigmes de dépistage comportemental.

Afin de répondre à cette question, les équipes du Prof. Alon Chen à l’Institut Weizmann et à l’Institut Max-Planck de psychiatrie à Munich ont étudié le comportement de souris de laboratoire. Ils ont ainsi établi un cadre informatique permettant de capturer et de décrire l’espace d’expression comportementale individuelle.
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