Des scientifiques étudiant l’impact sur les souris du médicament témozolomide (TMZ) utilisé en chimiothérapie chez les patients atteints d’un cancer du cerveau, ont découvert qu’il induit des changements comportementaux et psychologiques liés à la dépression.
Le financement du projet MECPST-IPD accordé au Dr Martin Egeland, du Kings College London, au Royaume-Uni, a soutenu la recherche sur l’impact du médicament témozolomide sur la neurogenèse et le lien entre la neurogenèse affaiblie et la dépression. Un document rédigé en collaboration, présentant les résultats de l’équipe, vient d’être publié dans la revue «Journal of Translational Psychiatry».
Le lien entre la dépression, la neurogenèse adulte et les antidépresseurs a fait l’objet d’un intérêt accru pour les chercheurs ces dix dernières années. Ils se retrouvent toutefois face à un obstacle lorsqu’il s’agit de déterminer si ce qui est indiqué in vitro et dans les études animales s’applique également au cerveau humain du fait qu’il est contraire à l’éthique de diminuer la neurogenèse adulte à des fins d’expérimentation.
Cependant, le TMZ étant un médicament antimitotique, (qui inhibe la mitose, couramment appelée division cellulaire), il est probable qu’un de ses effets secondaires soit une diminution de la neurogenèse adulte. Pour cette raison, étudier son impact apporte de nouvelles informations sur les conséquences de cette baisse sur le cerveau, mais aussi sur les liens entre la baisse et la dépression.
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