Un projet financé par l’UE termine la réalisation de modèles informatisés associant le cerveau et les systèmes neuromusculaires, pour prévoir l’évolution de la maladie de Parkinson et prescrire le traitement adéquat.
Pour déterminer le traitement approprié, il est essentiel de comprendre comment progresse la maladie de Parkinson, mais jusqu’ici ceci repose sur des modèles séparés du cerveau et des systèmes neuromusculaires. Le projet NOTREMOR, financé par l’UE, rapproche ces deux voies de recherche en concevant des modèles informatiques qui les associent.

«Notre solution révolutionnera la qualité de l’analyse, du suivi et de la progression de la maladie de Parkinson. Nous espérons qu’elle représentera dans son ensemble la physiologie des patients», déclare Dimitrios Tzovaras, coordinateur du projet NOTREMOR.

Le projet travaille à des modèles reliant des dégénérescences du mésencéphale aux comportements moteurs, et permettant d’estimer l’état du mésencéphale d’un patient en observant ses capacités motrices. Ceci permet de suivre avec précision la progression de la maladie, ainsi que les effets du traitement. On peut alors ajuster avec plus d’exactitude le traitement et l’étape de la maladie.

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