Dans un nouvel article, des chercheurs de l’université de Southampton au Royaume-Uni, et des membres du projet RAMP, financé par l’UE, ont montré comment les memristors pourraient contribuer au développement de neuroprothèses plus précises et abordables et des médicaments bioélectriques.
La surveillance de l’activité des cellules neuronales est fondamentale pour les neurosciences et le développement de neuroprothèses. Malheureusement, le dispositif capable de traiter efficacement et en temps réel les données neuronales, impose des exigences restrictives en matière de bande passante, d’énergie et de capacité de calcul.

Selon les scientifiques travaillant dans le cadre du projet RAMP (Real neurons-nanoelectronics Architecture with Memristive Plasticity), la solution pourrait se trouver dans l’utilisation de memristors. Il s’agit de composants électriques qui limitent ou régulent le flux électrique dans un circuit, qui sont capables de mémoriser la quantité de charge les ayant traversés et de conserver des données, même lorsque l’alimentation est coupée. En substance, ils jouent un rôle semblable à celui des synapses biologiques et sont intrinsèquement capables d’effectuer simultanément des tâches de calcul et de stockage d’informations dans des volumes extrêmement réduits et avec une très faible dissipation d’énergie.

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