La bronchite et la pneumonie peuvent être dangereuses, mais en étudiant la structure génétique des bactéries qui en sont à l’origine, des scientifiques financés par l’UE ont pu mieux comprendre comment fonctionnent les gènes. Leur recherche suggère que l’ADN est organisé de la même façon dans tous les organismes vivants, une découverte qui pourrait être la clé de nouveaux vaccins et thérapies médicamenteuses.

Mycoplasma pneumoniae, une des bactéries les plus petites à notre connaissance et source de nombreuses infections chez les hommes et les animaux, semble avoir la même structure génétique que toutes les cellules vivantes. La découverte, effectuée par des scientifiques financés par l’UE du Centre for Genomic Regulation (CRG) de Barcelone, montre que même dans de petits organismes, les gènes sont organisés en groupes qui s’activent et se désactivent ensemble, avec des implications potentielles au niveau de la mise au point de nouveaux médicaments et des processus industriels.
Grâce à la microscopie à super-résolution et à une technique nommée Hi-C, les scientifiques – soutenus par trois projets financés par l’UE, CELLDOCTOR, 4D-GENOME et MYCOSYNVAC – ont pu générer une «carte» 3D qui présente la façon dont l’ADN du mycoplasma est organisé ou conditionné. Leurs résultats, publiés dans la revue «Nature Communications», prouvent que les gènes sont regroupés en différents «domaines» même dans les organismes les plus infimes, et qu’ils ont tendance à agir ensemble.

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