Des études sur l’animal et l’homme indiquent que les conséquences des traumatismes subis par les mères affectent le développement précoce de leur progéniture, mais une nouvelle recherche révèle qu’elles sont également codées dans l’ADN des générations suivantes.
Les actes violents, comme ceux subis du fait d’actes de guerre ou de terrorisme, ont manifestement des répercussions profondes sur la santé mentale des victimes ayant survécu, et également sur celle de leurs auteurs. Les individus impliqués sont souvent à la merci d’un cycle pernicieux de pensées et de comportements destructeurs.

Afin de rendre plus efficaces les interventions humanitaires, le projet MEMOTV (Epigenetic, neural and cognitive memories of traumatic stress and violence), financé par l’UE, s’intéresse à l’ampleur du mécanisme par lequel ces expériences stressantes façonnent réellement les souvenirs. Les résultats de l’équipe, qui ont fait l’objet d’une publication récente, montrent que les individus subissant une réponse négative aux facteurs de stress traumatique peuvent la transmettre aux générations suivantes par le biais de processus génétiques.

Le rôle de la méthylation de l’ADN dans le transfert du stress

L’équipe de MEMOTV étudie le mécanisme de transfert aux niveaux épigénétique, neuronal et cognitif chez les humains, tout en explorant, dans divers contextes culturels, la façon dont ces souvenirs traumatiques participent à une souffrance morale.

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