Une nouvelle étude a montré que les personnes bilingues perçoivent le temps différemment selon le contexte linguistique dans lequel elles évaluent la durée des évènements.
Durée. Dans le monde moderne actuel (et généralement en Occident), on se plaint souvent de n’avoir jamais assez de temps et d’avoir à livrer une course contre la montre permanente afin de répondre aux engagements personnels et professionnels qui semblent toujours sans fin.

Par ailleurs, il n’existe aucun concept de temps qui soit accepté de manière universelle. En Occident, nous voyons généralement l’avenir s’étendre devant nous. À Madagascar, le temps semble venir de derrière et s’écouler dans la tête depuis l’arrière du crâne. Et si vous avez déjà organisé un dîner avec des amis de différentes cultures, vous savez probablement combien il est important de servir à boire en attendant que tout le monde arrive. En Europe, la perception du temps et la relation à celui-ci sont généralement influencées par le point du continent d’où l’on vient.
Une étude récemment publiée dans la revue «Journal of Experimental Psychology» a enrichi le débat déjà compliqué concernant l’existence humaine et le concept de temps. Entreprise par l’Université Lancaster et l’Université de Stockholm, l’étude a montré que les bilingues ont une vision très différente du temps par rapport aux monolingues.

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