Des chercheurs de la Jawaharlal Nehru University (JNU) de New Delhi ont mis en évidence les propriétés antioxydantes de la capsaïcine, molécule responsable du caractère piquant du piment.
Si le piment est originaire d’Amérique Centrale et n’a été introduit en Asie qu’au XVIème siècle par des marchands portugais, il est devenu un ingrédient indispensable de la cuisine indienne, connue pour être particulièrement épicée. Deux études statistiques récentes, l’une chinoise et l’autre américaine, ont mis en évidence les bénéfices de la consommation de piments rouges sur la santé, établissant un lien entre consommation de piments rouges et réduction de la mortalité.

Une équipe de chercheurs indiens de la School of Life Sciences au sein de la Jawaharlal Nehru University (New Delhi) menée par Sarpras Musliakaram a effectué une étude comparative de plusieurs espèces de piments du genre Capsicum. Ils ont notamment analysé le Bhut Jolokia, une variété de Capsicum chinense cultivée dans le nord-est de l’Inde et l’une des plus fortes du monde, atteignant 900 000 sur l’échelle de Scoville, qui sert à mesurer la force du piment (sa « pseudo-chaleur » ou son « piquant ») par sa teneur en capsaïcine, un alcaloïde irritant provoquant une sensation de brûlure sur la peau des mammifères.

L’étude a mis en évidence une corrélation positive entre la forte teneur en capsaïcine et vitamines du piment et son activité antioxydante. Lors de tests in vitro, les extraits issus des piments les plus piquants ont ainsi montré un fort potentiel pour le piégeage des radicaux libres, impliqués dans le cancer ou le vieillissement des tissus.

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