Le corps humain est une machine ultra-complexe, comparable à un ordinateur extrêmement sophistiqué. En effet, un ordinateur reçoit une commande et « répond » de manière appropriée ; le corps humain, lui, reçoit des millions de stimuli imposés par l’environnement et réagit en fonction. Un vaste champ d’études est né de ce constat. Il répond au doux nom d’informatique biomoléculaire. Des chercheurs du Technion ont réalisé d’importants progrès dans ce domaine.

L’équipe d’Ehud Keinan, chercheur à la Faculté de chimie Schulich du Technion, a développé un transducteur biologique bâti uniquement à base d’ADN et d’enzymes divers. Cet ordinateur d’un type nouveau ne possède ni disque dur, ni mémoire RAM. Son interface n’est pas le fruit d’un software quelconque téléchargé « online ». Son programme est plus « naturel » puisqu’il repose sur des interactions moléculaires et des réactions chimiques.
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