Des chercheurs de l’université Bar-Ilan ont étudié la composition bactérienne de placentas de femmes accouchant pas césarienne et démontré l’absence de microbiome placentaire.
Depuis l’introduction du terme « microbiome » par le généticien Joshua Lederberg en 2001, de nombreuses études se sont focalisées sur la caractérisation des communautés microbiennes qui peuplent notre corps.
Nous avons découvert ces dernières décennies que les communautés microbiennes étaient spécifiques d’un individu, d’un tissu ; pouvaient varier en fonction de l’âge, du sexe, de traitements médicamenteux, de l’environnement ; ou encore pouvaient être héritées. Le secteur médical a de plus réussi à identifier que des bactéries naturellement présentes dans notre corps avaient la capacité de moduler nos réactions allergiques, et même certaines maladies mentales, comme la dépression ou la schizophrénie. Aussi, identifier les processus par lesquels ces communautés se forment, réagissent à notre mode de vie et affectent notre corps est crucial pour notre compréhension de maladies héréditaires. Sans compter qu’ils sont une piste sérieuse dans le cas de troubles pour lesquels aucune cause n’est encore connue, tels qu’Alzheimer ou certaines formes de cancer.
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