Une nouvelle technologie combinant la photo-acoustique aux ultrasons a permis à l’Université de Twente de différencier les doigts atteints d’arthrite des doigts en bonne santé, de diagnostiquer la fibrose du foie, voire de mesurer la vitesse du sang. Ce dispositif devrait rapidement être testé pour détecter des maladies comme le cancer de la peau, les brûlures ou le durcissement des artères.
L’intégration de diodes laser à impulsion dans la sonde à ultrasons. C’est ce qu’il a fallu à Pim van den Berg, candidat PhD de l’Université de Twente, pour pouvoir réunir les technologies d’ultrasons et de photo-acoustique en un seul appareil, portable et capable de voir sous la peau du patient.
Plus concrètement, une fois sur la peau du patient, l’appareil émet de courtes impulsions laser qui, lorsqu’elles touchent les vaisseaux sanguins ou autres tissus, génèrent de la lumière. Cette lumière génère à son tour de la chaleur et une petite augmentation de la pression – on obtient alors une onde sonore que l’appareil peut détecter. Voilà pour ce qui est de la partie photo-acoustique.
L’imagerie par ultrason, d’autre part, transmet le son dans le corps. Le son rebondit sur les obstacles qu’il rencontre, produisant des ondes qui peuvent également être détectées sur la peau du patient.
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