Notre cerveau peut générer de nouvelles cellules à l’âge adulte. Pour que cette connaissance puisse contribuer à lutter contre les maladies neurodégénératives, il faut mieux comprendre les mécanismes sous-jacents. C’est dans ce but qu’une nouvelle étude, basée sur des recherches financées par l’UE, éclaircit un peu plus le rôle de la protéine APP dans la neuroplasticité.

On sait que des mutations du gène codant pour la protéine précurseur de l’amyloïde (APP) sont impliquées dans le développement de la maladie d’Alzheimer. Et voici qu’une étude récente, publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease et fondée sur des travaux du projet AGGRESSOTYPE financé par l’UE, montre pour la première fois une relation entre les mutations de cette protéine et les capacités cognitives durant l’enfance.
L’étude a constaté une association entre le gène codant pour l’APP et le QI de performance (PIQ). Le PIQ devrait refléter la capacité d’apprentissage (l’intelligence fluide), c’est-à-dire la résolution de problèmes et les capacités de raisonnement basées sur la mémoire de travail, par opposition à l’intelligence de type compréhension et connaissances (l’intelligence cristallisée) qui s’appuie sur les connaissances accumulées. L’observation de cette association soulève des questions sur le rôle de la protéine dans la neuroplasticité et les problèmes cognitifs ultérieurs.

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