Biopuces et Biosenseurs : le futur diagnostic espagnol

Un nouveau biosenseur pour le diagnostic-éclair du sida
Des chercheurs de l’Institut de Biotecnologia i de Biomedicina [1]
et du Centro Nacional de Microlelectrónica de Barcelone
(CNM-IMB-CSIC) [2] ont mis au point un nouveau biosenseur capable
de détecter, en moins d’une heure et de manière sûre, si le patient
est infecté par le sida ou non. La technologie est basée sur
l’utilisation d’une enzyme allostérique [3] qui a été génétiquement
modifiée afin de devenir active en l’unique présence d’anticorps
anti-VIH: elle produit alors une petite molécule électro-active,
l’aminophénol, qui génère un petit courant positif ensuite détecté
par une électrode. Ainsi, les patients infectés par le virus
produisent des anticorps anti-VIH et sont donc positif au test
électrique. D’autres tests rapides du VIH existent, mais ils ne
permettent que de révéler s’il existe un soupçon ou non, qui doit
ensuite être vérifié par diagnostic. Ce kit se compose d’un petit
réseau de microélectrodes : seuls quelques microlitres
d’échantillon sont nécessaires; l’élimination des déchets générés
est facilitée et la sécurité du soignant est augmentée. Ainsi, ce
nouveau kit de détection, en plus d’être plus sûr, possède de
nombreux atouts : sa facilité d’utilisation, sa portabilité et son
faible coût en font un outil de diagnostic très intéressant pour
les centres de premières nécessités…
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