Les données cliniques obtenues auprès de 120 000 personnes aideront bientôt les femmes européennes à évaluer leur risque de développer un cancer du sein au cours de leur vie. Le projet BRIDGES a utilisé ces données pour mettre au point un outil capable de combiner divers facteurs de risque en un score de risque unique.
Dans l’UE, quelque 90 000 femmes décèdent chaque année du cancer du sein, malgré l’efficacité relativement élevée des traitements de première intention. Pour celles ayant une prédisposition génétique, la maladie peut être évitée grâce à un dépistage intensifié, à la chimioprévention ou à la chirurgie prophylactique. Mais même pour les femmes les plus prudentes et les mieux informées, ces efforts sont encore très aléatoires. Le problème est que les risques de cancer associés à la plupart des variantes génétiques sont encore inconnus ou présentent de grandes incertitudes.
Pour pouvoir mieux conseiller et prendre en charge les patientes, les praticiens doivent pouvoir disposer de méthodes d’évaluation plus fiables. Le projet BRIDGES (Breast Cancer Risk after Diagnostic Gene Sequencing) a été lancé en 2015 pour permettre une identification plus précise des femmes présentant un risque élevé de cancer du sein. Peter Devilee, coordinateur du projet au nom du Centre médical universitaire de Leyde (LUMC), évoque les avancées du projet et leur impact attendu sur les soins futurs contre le cancer…
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