Les tétranyques peuvent infliger d’importants dommages aux cultures et leur prolifération peut être difficile à combattre, car ils développent une résistance aux pesticides qui, parallèlement, éliminent leurs prédateurs naturels. De nouvelles recherches révèlent que les tétranyques sont sensibles aux infections bactériennes, ce qui ouvre la voie à de nouveaux moyens d’éradiquer ces nuisibles.

Les tétranyques endommagent les végétaux en perçant les cellules et en aspirant leur contenu. Au fur et à mesure qu’ils se nourrissent, ils abîment les feuilles dont la surface photosynthétique diminue. Du fait des dommages croissants causés par les tétranyques, la perte d’eau peut devenir hors de contrôle et le taux de photosynthèse et la teneur en eau des feuilles diminuer.

Les populations de tétranyques sont maîtrisées par les conditions météorologiques, la qualité de l’hôte et les prédateurs naturels. Or, ces derniers sont beaucoup moins efficaces en périodes de sécheresse et de canicule. Par fortes températures, de nombreux prédateurs qui jouent un rôle clé dans le maintien du nombre de tétranyques au deçà des niveaux nuisibles pour les végétaux ne sont plus efficaces. Bien souvent, ils quittent la plante pour gagner la litière de feuilles ou des zones plus fraîches et plus protégées, et passent dans un état dormant.

Outre le fait que les tétranyques sont bien adaptés et prompts à développer une résistance aux pesticides, souvent au cours de la même saison, les pesticides aggravent le problème en détruisant les populations de prédateurs des tétranyques. Les mécanismes naturels de contrôle des espèces de tétranyques étant éliminés, ceux-ci peuvent se multiplier plus facilement. La recherche d’une autre méthode de contrôle est lancée.

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