Environ 1,5 milliard de personnes dans le monde sont en surpoids ou touchées par l’obésité. Elles sont exposées à un risque de maladies cardiovasculaires et de perturbations métaboliques et inflammatoires connexes. Alors que les liens entre le surpoids et les conditions cliniques associées à l’adiposité ne sont pas encore clairs, une recherche récente montre que l’adiposité pourrait influencer la méthylation de l’ADN.

Les travaux effectués par les chercheurs impliqués dans le projet IHEALTH-T2D financé par l’UE ont alimenté un nouveau rapport qui éclaire la relation entre la méthylation de l’ADN et l’indice de masse corporelle. Des analyses d’association génétique montrent que les changements au niveau de la méthylation de l’ADN sont en grande partie la conséquence de l’adiposité, et non sa cause.
L’étude a montré que, dans plusieurs tissus, les loci de méthylation sont enrichis à des fins de traits génomiques fonctionnels. La recherche, récemment publiée dans la revue Nature, montre que les marqueurs sentinelle de la méthylation identifient les signatures de l’expression génique sur 38 loci. Ces loci identifient les gènes impliqués dans le métabolisme des lipides et des lipoprotéines, le transport des substrats et les voies inflammatoires. La recherche met également en lumière la relation entre le diabète de type 2 et la méthylation de l’AND, montrant que les perturbations de la méthylation permettent de connaître l’évolution future de la maladie.

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